dimanche, octobre 17, 2010

Vers le nord.

********************************


Sortir comme un marchand avec mes papiers me fait sentir tout près de ces vendeurs ambulants de siècles passés, ceux-ci qui ont créé de cette façon l'affaire des papiers ornés.

Le 24 Octobre est prévue la foire de Cologne et deux week-ends après, les 6 et 7 Novembre, celle de la Leyde.

Comme le week-end qui reste entre les deux, le 30 et 31 Octobre, j'ai un cours de marbrure à Utrecht, je dois sortir avec tous mes bagages.

J'ai pensé à faire une entrée avec les photos des modèles que je porte aux deux foires.

Pour commencer un clown, la première illustration, et une paire de papillons.




Peindre dans l'eau ne facilite pas réaliser une peinture figurative, je préfère suggérer simplement les formes, comme celles de ces hiboux.







Cela que vient maintenant explicite bien ce que je veux dire,

¿pourquoi qu'un hibou doit-il se maquiller avec le nez dans son endroit ?

Parfois il n'y a pas de manière de le faire,

l'imagination de chacun doit alors placer les choses dans son endroit.




En Turquie ils font vraiment de peinture figurative avec la marbrure.

Ils peignent des fleurs qui manquent seulement d’odeur.

Je ne peux pas. Et je ne le veux pas non plus. Je préfère inventer mes fleurs.

Avec un fond caillouté, comme en Turquie, mais, pardon mais je ne peux pas remédier cela...

... avec mon fil de bœuf en accordant les espaces.




Mais certes, elles me plaisent aussi sans aucune fond.






Mais, mis à inventer : pourquoi non au lieu d'une fleur un jardin ?

La première fois que j'ai fait ce type de peinture elles m'ont enchanté, ces lignes libres qui surgissent d'aucun lieu.




Placer une fleur ici et là-bas est comme un jeu d'enfants, un vrai plaisir.




Mais j'ai besoin toujours de votre imagination.

Pour moi un espace blanc est une invitation.



En revenant à la réalité il me plairait que vous vissiez ce lien :

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=I_2C6NU0GSHZ@V&o=THT

C’est une reliure de la bibliothèque du musée Condé à Chantilly, de 1620, c'est un des premiers papiers marbrés qui se sont employés en France.

Il m'a plu tant que j'ai fait une maquette avec un des mes papiers parce que je ne peux pas reproduire l'original sans permission.


Tout de suite j'ai pensé l'offrir.

J'ai soigneusement pensé comment on pourrait obtenir plus de profit d'un grand papier... et c'est le résultat.






Et voilà, il fallait faire des cailloutés à jeu…peut être quelqu'un qui désire faire un étui ou compléter la reliure au dehors...




J'ai essayé avec les gouttes. J'ai recommencé à faire de coquilles avec des cailloutés comme fond.

Et comme toujours, le fil de bœuf m'a permis de créer des espaces successifs,

chaque fois avec moins de gouttes et moins de couleurs, une sorte de dégradé biliaire.















Je n'ai pas arrêté de préparer mes modèles de peignes, je les adore.

Cette fois je me suis concentré à faire des variations sur le chevron,

avec des évidents mouvements droits...






... mais, surtout, avec des mouvements ondulés, plus ou moins accentués.


Pour quelque modèle j'ai choisi de couleurs fortes, d'un grand contraste.




Mais il est impossible de ne pas peindre de variations sur le Nonpareil.

J'ai employé un très petit peigne,

de seulement deux millimètres entre ses pointes,

et pour les variations en revanche j'ai choisi un peigne très grand,

de dix centimètres.







Bien entendu que le bouquet figure entre ce que j'ai peint.

De plus, je n'ai verni aucun de ces papiers... et je l'ai déduit du prix.



Le poisson ange est aussi, l'un des modèles qui plaît beaucoup, avec de nouvelles couleurs.





Finalement une esquisse, un essai, encore une suggestion.

Une question.

¿Pourquoi la décoration d'un papier décoré doit-elle parcourir tout le papier ?