samedi, novembre 27, 2010

Gardes "de couleur".

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Le prochain deux Décembre, à quatre heures et demie de l'après-midi on présente á la Salle de Conférences de la faculté de Sciences de la Documentation de l'Université Complutense de Madrid, le livre “Les papiers décorés dans les reliures de la bibliothèque de la Cathédrale de Tolède” que j'ai écrit en collaboration avec Antonio Carpallo.

Ce livre est la première monographie en espagnol consacrée exclusivement à l'étude des papiers de gardes employés dans les reliures d'un fond bibliographique. Il est encadré par cela dans les courants les plus modernes sur les études de la reliure, qui s'occupent de tous les éléments qui participent à elle sans oublier aucun. Parce que, effectivement, les papiers de garden ont été une enceinte reléguée dans ces études. Jusqu'au point qu’ils ont été fréquemment décrit en distinguant uniquement entre des gardes "blanches" ou gardes “de couleur”.

L'invention de l'imprimerie a été l'événement qui a promu le développement de diverses techniques de décoration de papiers en Europe. Des livres ont été édités par milliers, des volumes qui devaient être reliés et ce métier avait besoin d’une grande quantité de papiers pour cachaient les retours de la peau sur le carton et le "espace vide" du mors entre cela et le corps du livre.

Les relieurs se sont occupés à développer deux des techniques décoratives que nous trouvons avec une grande fréquence entre les papiers qui se sont employés comme gardes : la marbrure, mis au point en Europe par les relieurs français depuis le XVIIe siècle, et les “papiers à la colle”, d'origine probablement nordique, un peu postérieure.

Cependant, ainsi que l'imprimerie a généré cette demande elle a aussi écarté d'autres artisans de son travail traditionnel. Les graveurs en bois, qui avaient été les artisans des livres xylographiques antérieurs à l'imprimerie, la Bible des pauvres ou l'Apocalypse, devront reconvertir son activité son invention. Les imprimeurs de livres obtiennent le privilège d'impression avec la presse verticale et les anciens graveurs devront donc concevoir d’autres méthodes d'impression. La France et l'Italie développent de nouvelles techniques d'impression xylographique qui, pleines de couleurs, emploieront pour le “vêtement de pièces” et pour la reliure. Aussi ils substitueront les couleurs par gomme et copeaux de laine teintes ou par encre ou alliage doré et mettront à la mode, le papier "velouté" ou le “brocart”.

Le livre que je présente veut ouvrir le sens du terme “garde de couleur” aux distinctes techniques de décoration du papier qui s'emploient dans la reliure. Le fond sur lequel l'étude a été réalisée nous a pratiquement permis de décrire toutes les mentionnées, puisque la partie correspondante au legs du Cardinal Zelada a été reliée en majorité en Italie pendant le XVIIIe siècle, très probablement avec papiers réalisés ou distribués par l'usine fameuse “Remondini“, et il contient d’abondants exemples d'elles.


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Pour acheter le livre:

Tienda virtual I.S.E.T. ref. TM010

samedi, novembre 20, 2010

Demo à Cologne.

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Jan van Oostrum, le responsable d'effectuer les démonstrations de marbrure aux Foires de Sint Niklass, Cologne et Leiden, n'a pas pu faire cette année celle de Cologne par des compromis familiers et on m’a demandé de le substituer.

J'ai reçu pour cela un cadeau inespéré : une apparition dans un journal de la ville, avec une photo et un petit paragraphe dont la traduction figure plus bas.

Non tant le "valeur réel" du papier, mais la beauté des modèles est ce qui se trouvait dans le poste d'Antonio Vélez Celemín. L'espagnol s'est passé tout le jour débout derrière sa cuvette en marbrant des feuilles de papier avec fil de boeuf et de la peinture. Il fait flotter ensemble gouttes de diverses couleurs et crée constamment les nouveaux modèles magiquement - une démonstration qui a été accueillie cordialement par les spectateurs et a évoqué l'étonnement.

Il ne m'a jamais plu l'emploi du mot magie pour définir la marbrure, c'est simplement un processus chimique, mais je reconnais l'illusion que m'a fait voir ce journal, et en plus de me trouver accompagné par une autre photo de mon collège et amie Tanja Karipidis, dont ses papiers à la colle forment un arc-en-ciel parfait, plein, oui cette fois, de sa "magie".

Tanja Karipidis